La série FRAGMENTS commencée en 2000 est née du désir de Frédéric Jammes de
revenir à l'image "charnelle" après avoir déconstruit et cérébralisé la
représentation féminine. Pour cela, le peintre revisite le patrimoine
iconographique de l'Europe des XVe au XIXe siècle, en se concentrant sur les
oeuvres réalistes, notamment celles au fort pouvoir photoréaliste (tels que
le travaux de Vermeer, Georges de la Tour, de Vinci, Ingres, Regnault,
Santerre) mais aussi celles empreintes de sensualité (Ecole française de
Fontaineblau, Cranach, Dürer, Raphaël, Tintoret, Bronzino, Rubens...).
Jammes choisit un format type de 30x30cm afin de délimiter la partie de
l'oeuvre empruntée et de se l'approprier en la restituant plus ou moins
fidèlement, au gré de son humeur créatrice et de la charge sensuelle qui
émane de l'oeuvre zoomée.
Par ce phénomène de zoom et en faisant abstraction
du reste de l'oeuvre, souvent décorum marqué par le siècle de sa création,
Frédéric Jammes extrait l'essence de la féminité et à travers elle
l'intemporalité de l'humanité. Avec la série Fragments, Frédéric Jammes
parle de l'AMOUR DES FEMMES MOTEUR DE LA CREATION et de sa FOI EN
L'HUMANITE.
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