Le Monde selon Fred
   Peintures

En 1997, Frédéric Jammes décide de faire évoluer les représentations de son univers pictural jusqu'alors fortement imprégné des figurations dominantes du XXe siècle (notamment celles de Picasso et Matisse, mais aussi Léger, Chagall, Magritte...). Par le procédé de la déconstruction qui consiste en une abstraction (d'abstraire, ôter, enlever) des principaux éléments de la figuration, il cérébralise son oeuvre peinte et apporte par son travail sur la lumière et le volume une dimension spatiale et originelle à ses représentations féminines qui ont désormais des allures de déesses. Il les appelle les "sculptures impossibles".

C'est la série des monochromes intitulés rouges, jaunes, bleus et verts qui, en évoluant sous l'influence de l'imagerie surréaliste, deviendront dans les années 2003-2004 les grandes déconstructions polychromes à travers lesquelles par filiation "pictographique" il s'approprie notamment les volumes de Henry Moore .

Cette série des déconstructions amène dès l'hiver 2000 Frédéric Jammes à procéder à une reconstruction qui consiste simultanément à la déconstruction en un retour à la figuration réaliste, un besoin impérieux de revenir à la sensualité de la chair : les déesses "pétrifiées" redeviennent femmes, les sphères en suspension se réincarnent. C'est la série des Fragments.


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